Rue Piedboeuf
Rue étroite qui monte de la rue de Meuse vers En Mi-La-Ville et longe sur sa droite l’ancien cimetière de l’église Saint-Amand.
L’appellation rue Piedboeuf est officielle depuis 1890. Piedboeuf est depuis la fin du 15ième siècle le surnom de la famille Dejardin.
Le nom de la famille Piedboeuf est évidemment lié à celui de la célèbre brasserie de Jupille. En 1812, Pascal Piedboeuf fonda une usine spécialisée en chaudronnerie industrielle. La famille quitta Jupille pour exercer cette activité en Allemagne : les Piedboeuf y avaient des clients brasseurs. Eugène Piedboeuf revint à Jupille pour y fabriquer lui aussi de la bière. Il s’installa dans le château familial près de la tour Charlemagne. Son premier essai de bière fut un échec. Il fit creuser un tunnel pour capter l’eau de source et ce fut alors la réussite et la renommée de la brasserie.
Anciennes dénominations au cours des siècles : "alle voye nommé Chinrue",
"Voie du thier rual" (1498), "Chienrue" (1616), Voie de charue" (1661).
Place Git-le-Coq.
Cette orthographe officielle remonte au début du 19ème siècle et résulte de l'étymologie populaire de l'ancien lieu-dit "so Djile Coq" et de l'adaptation approximative d'une légende relative à l'assassinat de saint Lambert.
Sur ce promontoire, on a découvert les fondations d'une villa romaine pavée de mosaïques. Les objets exhumés, essentiellement poteries et pièces de monnaies, ainsi que le célèbre vase planétaire, permirent de dater l'occupation de ce territoire gallo-romain à partir de la moitié du 1er siècle de notre ère.
Sur la place Gît-le-Coq on organisait le marché ou la foire et des réjouissances publiques. On y jouissait naguère d'une vue splendide sur la vallée de la Meuse.
On y trouvait aussi la "Pierre de Justice" ainsi qu'un tilleul multiséculaire abattu en 1899. La pierre de justice aurait servi de perron. C'est auprès d'elle qu'on annonçait officiellement les crimes ou les délits "sommant l'auteur et ses complices ainsi que les témoins existants de se faire connaître". On raconte aussi que, sur cette pierre, on coupait le poing de ceux qui avaient frappé leurs parents.
Thier du Bac.
Le thier du Bac est un escalier qui relie la rue de Visé à la Place Git-le-Coq. Ce thier est actuellement interdit à la circulation. Au bas dudit thier, se trouvait une pompe à eau alimentée par une source dite source Alpaïde, laquelle se trouve toujours actuellement dans le bâtiment brassicole (salle de brassage) désaffecté qui longe la rue de Visé.
Rue de Meuse.
Elle relie la rue de Visé à la place Havart et la rue Chafnay.
Cette rue est également très ancienne. Elle formait, en 1859, le prolongement du chemin de communication avec Herve. En 1878, elle fut élargie à 10 mètres. Au numéro 59, on trouve une plaque commémorative portant cette inscription : "La population reconnaissante à son dévoué pour les oeuvres. Locanetto Louis 1886 - 1943".
D'autres dénominations lui ont également été attribuées, telles que "en la rue de Meuse" en 1478, "en la rualle de Mouse" en 1522 et "voye de Mouse" en 1617.